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fix: 🐛 Add links to dirty pretty things review #318

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Dec 27, 2023
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84 changes: 53 additions & 31 deletions 2008/2008-07-09-dirty-pretty-things-romance-at-short-notice.md
Original file line number Diff line number Diff line change
Expand Up @@ -3,31 +3,34 @@ layout: post
title: Les jolies choses merdeuses
authors:
- Joe Gantdelaine
excerpt: >-
Romance at Short Notice, le second album des Dirty Pretty Things de Carl Barat
déçoit terriblement.
wordpress_id: 212
date: "2008-07-09 09:42:35 +0200"
category: Review
tags:
- Dirty Pretty Things
cover: dirty-pretty-things.jpg
---

Comment est-ce possible ? Comment Carl Barât et ses **Dirty Pretty Things**
ont-ils pu oser ? Comment après l'excellent _Waterloo to Anywhere_ peut-on se
dire, même l'instant d'une seconde : "ah tiens, on va sortir ça maintenant !
ont-ils pu oser ? Comment après l'excellent [_Waterloo to Anywhere_][1] peut-on
se dire, même l'instant d'une seconde : "ah tiens, on va sortir ça maintenant !
C'est bien, là ! Hein, les gars, c'est bien là, non ?"

Sérieusement, ce _Romance at Short Notice_ est un raté quasi-intégral ! Et
Sérieusement, ce [_Romance at Short Notice_][2] est un raté quasi-intégral ! Et
pourtant, on avait bien plus d'affection pour ce brave Carl que pour son
ex-acolyte alcoolique et ses Babyshambles, dont le premier album faisait au
mieux pleurer sur les cendres des Libertines ; au pire, _Down in Albion_
mieux pleurer sur les cendres des Libertines ; au pire, [_Down in Albion_][3]
risquait de mettre en panne le système hi-fi, mis à mal par tant de médiocrité.
Alors, lorsque surgit l'an dernier _Shooter's Nation_ du père Pete, largement
mieux que son prédécesseur (en même temps, le contraire eut été impossible…), on
s'était dit que le temps, finalement, faisait bien quelque chose à l'affaire, et
que les songwriters, y a pas à dire, ils se bonifient avec l'âge.
Alors, lorsque surgit l'an dernier [_Shotter's Nation_][4] du père Pete,
largement mieux que son prédécesseur (en même temps, le contraire eut été
impossible…), on s'était dit que le temps, finalement, faisait bien quelque
chose à l'affaire, et que les songwriters, y a pas à dire, ils se bonifient avec
l'âge.

Mais, apparemment, le sieur Barât est une exception. En effet, dès _Buzzards and
Crows_, on sent que cette nouvelle affaire pue. Certes, pas au début
Mais, apparemment, le sieur Barât est une exception. En effet, dès [_Buzzards
and Crows_][5], on sent que cette nouvelle affaire pue. Certes, pas au début
(c'est-à-dire jusqu'au premier refrain…). Et puis soudain, _LA_ faute ! Il est
là, bien audible. On remet le passage autour de 1 minute 45… Encore une fois…
Allez, une dernière fois pour être sûr ! Non, il n'y a pas de doute ! Le bougre
Expand All @@ -38,32 +41,34 @@ je lance un appel : si quelqu'un dans ce monde peut citer un morceau que le
_Vocoder_ a embelli, je veux les références du titre en question ! Attention,
les morceaux de Cher ne sont pas tolérés.

Le reste de l'album oscille entre chansons trop faciles (_Hippy's Son_),
morceaux inutiles (_Tired of England_, _Come Closer_), pistes aux effets moches
(_Faultlines_), reggae pourri (_Plastic Hearts_). Le trophée de la médiocrité
est ici réservé à _Kicks or Consumption_ qui, déjà trop facile, inutile et avec
des effets moches, propose en plus, au chant, un mec qui a dû trop écouter les
faux-punk californiens.
Le reste de l'album oscille entre chansons trop faciles ([_Hippy's Son_][6]),
morceaux inutiles ([_Tired of England_][7], [_Come Closer_][8]), pistes aux
effets moches ([_Faultines_][9]), reggae pourri ([_Plastic Hearts_][10]). Le
trophée de la médiocrité est ici réservé à [_Kicks or Consumption_][11] qui,
déjà trop facile, inutile et avec des effets moches, propose en plus, au chant,
un mec qui a dû trop écouter les faux-punk californiens.

Malheureusement, le calvaire est loin de se terminer puisque, transpirant, on
découvre qu'il reste encore 5 pistes à s'enfiler. L'âme en peine, la raison en
déroute, on parviendra quand même à sauver deux choses : la première s'intitule
_Best Face_, qui après un début raté (cela va de soi), vaguement hip-hop, se
termine en un refrain plutôt entêtant. La seconde _Truth begins_, parce qu'on a
grand coeur et que c'est une chanson parfaite pour chanter au pub bras dessus,
bras dessous, pourvu que l'on zappe une nouvelle fois le début de la chanson… ou
plutôt toute la première moitié, en ne gardant que la partie où les cuivres sont
présents… en fait, non, il ne faut conserver que la dernière minute !
[_Best Face_][12], qui après un début raté (cela va de soi), vaguement hip-hop,
se termine en un refrain plutôt entêtant. La seconde [_Truth Begins_][13], parce
qu'on a grand cœur et que c'est une chanson parfaite pour chanter au pub bras
dessus, bras dessous, pourvu que l'on zappe une nouvelle fois le début de la
chanson… ou plutôt toute la première moitié, en ne gardant que la partie où les
cuivres sont présents… en fait, non, il ne faut conserver que la dernière
minute !

En revanche, sans plus nous apesantir, jetons toute la fin du disque, que ce
soit _Chinese Dogs_, qui tente, sans émouvoir, de retrouver le côté cradingue de
la production des albums de l'ancien groupe de Carl, ou _The North_, dont les 3
minutes 30 semblent durer 10 ans environ. L'auditeur endormi (c'est-à-dire
globalement tout le monde) aura d'ailleurs tendance à ne pas distinguer cette
pénultième chanson de _Blood on My Shoes_, qui clot enfin l'album — puisqu'il
serait en effet dérisoire de vouloir pousser la galette jusqu'à ses derniers
retranchements pour écouter la "chanson cachée", d'approximativement 3 secondes
et qui n'est qu'un captage de discussions sans intérêt.
soit [_Chinese Dogs_][14], qui tente, sans émouvoir, de retrouver le côté
cradingue de la production des albums de l'ancien groupe de Carl, ou [_The
North_][15], dont les 3 minutes 30 semblent durer 10 ans environ. L'auditeur
endormi (c'est-à-dire globalement tout le monde) aura d'ailleurs tendance à ne
pas distinguer cette pénultième chanson de [_Blood on My Shoes_][16], qui clot
enfin l'album — puisqu'il serait en effet dérisoire de vouloir pousser la
galette jusqu'à ses derniers retranchements pour écouter la "chanson cachée",
d'approximativement 3 secondes et qui n'est qu'un captage de discussions sans
intérêt.

Bref, un album trop et mal produit, pas assez ou mal écrit. Espérons que Carl
retrouve le _mojo_ qu'il a dû filer à Pete en 2007. En attendant, souhaitons
Expand All @@ -72,3 +77,20 @@ première pour faire l'affreux constat, la deuxième pour être sûr de ce qu'on
vient d'entendre et la troisième pour écrire cette critique.

Niveau du disque : **Zéro travaux**

[1]: https://album.link/fr/i/1442576781
[2]: https://album.link/fr/i/1443256224
[3]: https://album.link/fr/i/260423618
[4]: https://album.link/fr/i/699621277
[5]: https://song.link/fr/i/1445829544
[6]: https://song.link/fr/i/1443256230
[7]: https://song.link/fr/i/1443256236
[8]: https://song.link/fr/i/1445829740
[9]: https://song.link/fr/i/1445829741
[10]: https://song.link/fr/i/1445829736
[11]: https://song.link/fr/i/1445829742
[12]: https://song.link/fr/i/1445829743
[13]: https://song.link/fr/i/1445829744
[14]: https://song.link/fr/i/1445829745
[15]: https://song.link/fr/i/1443256624
[16]: https://song.link/fr/i/1445829747